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1. |
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Il serait temps de prendre ce monde au sérieux.
D'arrêter de compter nos morts le coeur au désespoir.
De rendre les coups. D'accepter que c'est une guerre qu'ielles mènent contre nous.
Quand on aura plus rien à gagner à se faire du mal, on envisagera peut-être à arrêter de se comporter comme les pires personnes au monde.
En attendant, choisis ton camps entre celles et ceux qui luttent et celles et ceux qui ne voient pas où est le problème. Entre celles et ceux qui espèrent pouvoir un jour ne plus souffrir et celles et ceux qui endurent sans savoir qu'un "autrement" est possible.
On sauvera personne avec nos bonnes volontés, les bras levés. On changera nos vies en décapitant nos rois. Parce que ce n'est pas viser la lune que de demander à vivre mieux dans un monde qui en a les moyens. Parce que nos luttes sont prometteuses, nos aspirations justifiées, nos désirs désordre. Nous sommes légitimes.
Si la flamme qui brule en nous pouvais déborder encore un peu plus sur ce monde... Alors... Alors... Suffisament pour voir s'embraser les prisons, les états, leurs polices, leurs bastions... Alors... Alors...
A bas l'état. A bas les oppressions pleines de malaises, pleines de misères.
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2. |
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I had a dream where I was dead. I had a dream I killed myself. And I was far away from everything that scares me. And I was fine, no longer worried.
And then I saw my brother, he was laughin at me and my dead body. Maybe he was thinking this act silly. I thought it too and my ghost laught with him. His laugh conforted me as it always did. I rather laugh at myself than not to laugh at all.
And then I saw some friends of mine. They did not seem to know about my suicide. Some of them asked where I was, some of them complained I'm not on time. Their apathy bored me again. I rather be alone than to be with you.
And then I saw my parents. Off course they were in tears. Their love touched me as it always did. I rather be loved by my parents than to be cool.
And then I saw my former lover. And I'd never seen her so torn apart. She seem to be the first to see me. Her sorrow devastated me one more time. I'd rather be dead than to hurt people I love.
Why cannot I bury myself ? It will be better for me I'm too stressed, and for her too, and for the world. I would like to vanish for ever. In peace. To sender.
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3. |
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Quand on traverse le désert on cherche désespérément l'oasis qui nous apportera la quiètude. On en oublierai presque que ce ne sont que des mirages. J'ai essayé tout les camouflages pour éviter la morsure brulante du soleil. Mais les tempêtes finissent toujours par révéler nos subterfuges, nous laissant à nu. On ne peut échapper à ce qui nous dépasse. C'est quand on est au bout, que nous ne sommes plus rien que l'on comprendra que c'est le désert qui fleurira.
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4. |
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Il y a des saisons froides d'espoir peuplées d'idées noires que rien n'arrête. Et pourtant, j'aimerai tellement y croire que la lutte est une fête.
Mais la mort est partout sans jamais m'attendre.
Autour de moi il n'y a que des corps et des esprits brisés.
Des regards sombres, des sourires tristes.
Si je m'éteins à l'heure où les autres dansent c'est que je n'ai plus le coeur à ça. Peut-être que le coeur y sera sous un horizon plus clément, un autre air du temps... Et que la danse me reviendra en piétinant leur monde, les cendres de leurs lois, la tête de leurs rois.
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5. |
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Is there anyone that wants to fill myself with blue ?
Is there anyone that wants to fix my heart with glue ?
I am so sad of not being able to talk to anyone.
I'd like to hate the world for that pain in my chest but I can only blame myself. I had sworn it won't bring me down, but I never feel so alone.
On ne se débarrasse pas si facilement de la solitude et de son confort avilissant. Puisque l'isolement vers lequel on nous pousse n'a pour effet que de nous laisser éploré.e.s. C'est collectivement que l'on retrouve cette joie de vivre qui nous est refusée.
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released January 13, 2021
